Villages de la Beauce - Loiret



    Une vaste plaine uniforme, des champs à perte de vue, des grandes fermes beauceronnes éparpillées sont quelques-unes des caractéristiques de la Beauce. Cette monotonie n'est interrompue que par de rares bosquets, quelques arbres et des pylônes soutenant des lignes électriques.

    Au milieu de ces vastes champs qui s'étendent à perte de vue, de charmantes petites villes se dévoilent ainsi que quelques châteaux et ses jardins.

Site à découvrir :
http://www.terre-de-beauce.com

En savoir plus sur ce village

Yèvre le Châtel (Photo Jacques Laute) : dans ce paysage presque immobile du plateau de la Beauce, les trois petites vallées de l'Oeuf, de la Rimarde et de l'Essonne découpent une oasis de fraîcheur. Yèvre le Châtel classé parmi les plus beaux villages de France et situé sur son éperon, est sans doute le plus pittoresque village de ces vallées. Passé l'ancienne chapelle St Lazare, un petit pont de pierre enjambe la Rimarde. D'ici se détache tout entier sur la silhouette du village le chevet roman de l'église St Gault  qui fut, dès sa fondation du XIIe siècle, l'oratoire du château construit au XIe siècle par les évêques d'Orléans. Quatre énormes tours et des murs cyclopéens supportent un chemin de ronde à partir duquel le panorama est impressionnant.
Artenay : l'entrée du village est signalée par un ancien moulin de pierre construit en 1849. Dans le bourg, l'église édifiée sur une période de cinq siècles, à partir du XIIe siècle, représente le principal monument de la commune. Son superbe clocher du XVIIe siècle, coiffé d'un dôme surmonté d'une flèche, signale sa présence à plusieurs kilomètres. L'ensemble des 19 vitraux datant du XIXe siècle est composé de motifs géométriques et floraux et de scènes figuratives avec des personnages.

Aschères le Marché (Texte Miguel Bravo) : tout dans ce village de la Beauce du sucre évoque l’activité commerçante ancestrale, sa large place, sa halle, ses ruelles. Une plaque au-dessus du portail du château de Rougemont (appartenant à la famille Fénélon au XVIIIe siècle) rappelle que « Louis XIII a soupé et gîté ici le 29 janvier 1637 ». Ancien marché au grain, la belle halle en bois au toit coiffé de tuiles plates est des XIIIe et XIVe siècles. Elle a été remanié au XIXe siècle et restaurée récemment grâce à une association. Le clocher ainsi que l’abside de l’église Notre-Dame sont du XIIIe siècle, le reste de l’église date du XIXe siècle.