Villages du Pays de Léon - Finistère


La région est un plateau granitique à peine vallonné, entaillé d'abers et buriné d'infimes rivières qui s'élèvent graduellement jusqu'aux Monts d'Arrée. L'aspect sauvage de cette côte du Finistère aux paysages battus par les vents contraste singulièrement avec l'agriculture intensive de l'arrière pays.

C'est aussi une terre de légendes, de chants et danses, de manoirs et calvaires, de stèles et chapelles. Peu de forêts occupe le territoire hormis à l'approche des Monts d'Arrée : ce sont les clochers qui fixent l'horizon.

Site à découvrir :
http://www.roscoff-tourisme.com

Roscoff : il s'agit d'un port promontoire ancré dans la Manche sur une presqu'île du Haut Finistère, tourné de tout temps vers le large que surveillent les maisons d'armateurs à tourelles et lucarnes sculptées, construites sur caves. Près des ossuaires ouvragés, il faut encore découvrir l'église Notre Dame de Croas Batz du XVIe siècle au clocher Renaissance. Le bourg est inscrit au titre des petites cités de caractère du Finitère.
http://www.roscoff.fr
La Martyre : sur le plateau de Ploudiry, bordé au nord et à l'est par l'Elorn, ce bourg médiéval s'organise autour d'un somptueux enclos paroissial, le plus ancien du pays de Léon. Un manteau forestier entoure le village, tel un écrin protégeant un joyau. Bâti entre le XIe et le XVIIe siècle, cet ensemble architectural constitue le coeur du bourg qui s'organise tout entier autour de lui. On y accède par une magnifique porte en arc de triomphe élevée au XVIe siècle dans un style gothique flamboyant d'une extrême finesse. Au delà, dans un espace fermé se trouvent accolés, l'église, la sacristie, et l'ossuaire, tous ornés d'une profusion de reliefs sculptés.
http://www.lamartyre.fr

Ile Callot (Photo Agnès Vanroelen) : cette île vit au rythme des marées : accessible à pied ou en voiture à marée basse, elle retrouve son identité d'île à marée haute. Mais quelque soit le niveau de la mer, le charme opère. Autrefois, elle était peuplée de nombreux Callotins. Au début du siècle, l'agriculture, la pêche et le ramassage du goémon étaient les activités principales. A marée basse, certains pêcheurs se rendaient sur le continent pour y vendre leurs produits sur les étals des marchés. Ainsi, l'île vivait en autarcie, au gré du flot et du jusant, les quelques bêtes, les champs cultivés et la mer permettant aux hommes d'assurer leur subsistance. Principalement constituée de petites criques, de dunes, d'ajoncs, de champs et de pâturages, le point culminant de l'île est occupé par la ravissante petite chapelle de Notre Dame de Callot dont l'histoire remonterait au tout début du Ve siècle.
Ile de Batz : entourée d'une ceinture de récifs, l'île dispose d'un kilomètre de large et quatre de long. On pourra admirer le jardin exotique, le phare et les ruines de la chapelle romane élevée sur l'emplacement du monastère fondé par St Pol Aurélien. Autour de la baie, digues et maisons sont de granit : elles sont dominées par l'église construite en 1873. Les maisons toutes simples sont entourées de jardins fleuris où poussent parfois des palmiers et des plantes exotiques.
http://www.iledebatz.com

Daoulas (Photo Michel Vincendeau sur http://www.mesvoyagesenfrance.com) : le village est surtout connu pour son abbaye. Les bâtiments actuels comprenant un cloître et une vasque du XIIe siècle, un oratoire et une fontaine monumentale du XVIe siècle, la maison conventuelle du XVIIIe siècle, constituent un exceptionnel témoin de l'art en Bretagne du Xe siècle à nos jours. Connue depuis 1986 pour la qualité et l'originalité de ses expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques, cette ancienne abbaye abrite également un superbe jardin de plantes médicinales. La bourgade fait partie des villages de charme du Finistère.
http://www.daoulas.com
Ile d'Ouessant : vents violents et mer déchaînée ont sculpté le paysage fait de rochers déchiquetés, de landes d'ajonc et de murets de pierres entourant de petits enclos cultivés. A Lampaul, le bourg de l'île, les vieilles maisons ont des volets bleus ou verts, les couleurs de l'île. Terre de culture, l'île avait autrefois de nombreux moulins, aujourd'hui il n'en reste qu'un. Le territoire appartient surtout aux nombreux oiseaux et aux moutons qui peuplent Ouessant.
http://www.ouessant.fr

Lanildut : située sur la côte à l’embouchure de l’Aber Ildut, le village est classée commune du patrimoine rural de Bretagne pour la qualité de son architecture : le quartier de Rumorvan est riche de maisons de maîtres de barque des XVlle et XVllle siècles, belles demeures en pierres de taille extraites des carrières voisines, entourées de hauts murs de granite. On trouve également bon nombre d’anciens lavoirs et fours à goémon.
http://www.lanildut.fr
La Roche Maurice (Photo Christophe Pluchon sur http://www.bretagne-photo.fr) : très accidenté, le territoire de la commune est fortement arrosé par les nombreux affluents de l’Elorn qui traverse le village. Celui-ci est riche d'éléments historiques tels que l'église remarquable par sa légèreté et la parfaite ciselure de son portail, ainsi que la beauté de son clocher, comme encore le riche vitrail qui éclaire le chœur. De même à admirer le château datant apparemment de 1263. Il fut l’une des demeures des vicomtes de Léon jusqu’en 1363, date de l’extinction de la lignée. La forteresse occupait une position centrale qui permettait à ses seigneurs de diriger l’ensemble de leurs fiefs et plus particulièrement l’importante châtellenie de Landerneau.
http://www.larochemaurice.fr

l'Hôpital Camfrout (Photo Schorle sur http://commons.wikimedia.org) : lovés dans le fond d'une anse de la rade de Brest, le bourg et son petit port dégagent le charme tranquille d'un lieu où l'on ne passe pas par hasard. Les maisons anciennes et les quais témoignent d'époques où se succédèrent pirates, pèlerins et marins. Le village déploie ses charmes de part et d'autre de la rivière Camfrout, un joli pont de pierre assurant le passage d'une rive à l'autre. L'église Notre Dame de Bonne Nouvelle fait honneur aux tailleurs et sculpteurs de pierre des XVe et XVIe siècles. Un peu plus au sud, sur les rochers, l'ancienne léproserie du XVIIe siècle conserve le souvenir des pèlerins qui, jadis, faisaient étape ici.
http://www.lhopital-camfrout.fr
St Jean du Doigt (Photo Michel Arnaud) : l'enclos paroissial s'ouvre par une porte triomphale du XVIe siècle. A gauche la haute fontaine Renaissance dont le socle est en pierre et les vasques en plomb, est dominée par Dieu le Père bénissant le baptême de son fils par St Jean Baptiste. En 1440, on décida l'édification d'une grande église réalisée en style flamboyant et achevée en 1513. A la base du clocher, adossés aux contreforts, se trouvent deux petits ossuaires, un de l'époque gothique, l'autre renaissance.